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OUAGA FILM LAB

Plateforme de rencontres entre des jeunes talents

Édition en ligne / Online edition
18.09 - 23.09 2023

Taddart

Synopsis

Le film « Tixerain » nous plonge dans l’histoire d’un village kabyle situé au coeur d’Alger. Si le film explore les contradictions entre tradition et modernité, identité et citoyenneté, il met également en évidence l’absence des femmes dans l’espace public. Les femmes du village sont souvent furtives, elles apparaissent derrière les fenêtres, ferment les portes et restent en retrait lors des assemblées.

Pourtant, les femmes de Tixerain sont des gardiennes de la culture et des traditions. Fouzi, Laarbi et Wahab, tous originaires du village, partagent le même désir de construire ensemble. Fouzi oeuvre depuis des années pour améliorer l’état du village tout en préservant son identité kabyle. Les protagonistes du film, tous engagés dans la préservation de l’identité culturelle du village, cherchent à donner plus de visibilité à l’histoire et aux origines de ce village mythique et mystique, mais ce que nous chercherons aussi c’est la parole des femmes et de leurs préoccupations à elles dans cette communauté.

En somme, « Tixerain » est un documentaire qui explore les contradictions de la modernité dans un village traditionnel, tout en mettant en lumière l’injustice de l’absence des femmes dans l’espace public. Le film nous transporte dans un voyage à travers les rues étroites et les maisons anciennes ou il y a tant de mystère.

Walinzi

Synopsis

16 mai 1997, la rébellion de l’AFDL est aux pieds de Kinshasa. Les négociations entre Mobutu et le chef rebelle Kabila sous la médiation de Nelson Mandela échouent. L’armée zaïroise n’est plus en mesure de sécuriser le Maréchal Mobutu, de nombreux officiers de hauts rangs ont été retournés. Au sein de l’armée, la grogne se généralise. Le chef d’état-major et ministre de la Défense est abattu par un de ses garde du corps. Dans cette déliquescence, où personne ne sait qui est avec qui, un officier de sécurité rapproché reçoit la délicate mission de mettre à l’abri le maréchal Mobutu et sa famille.

LAURÉATS OUAGA FILM LAB 2022

Ouaga_film_lab_2022

Après une semaine intense de rencontres, mentoring, formation et réseautage au Ouaga Film Lab, la cérémonie de remise des prix a eu lieu ce samedi 1er octobre. Nous avons l’immense plaisir d’annoncer les lauréats de cette 7e édition pour les prix dotés par nos partenaires:

PRIX IDRISSA OUÉDRAOGO: Bourse pour une résidence d’écriture au Moulin d’Andé, en partenariat avec le CNC (France)

  • Mnema, projet de fiction de Sélim GRIBÂA (Tunisie), produit par Sahbi KRAIEM – Intage Production (Tunisie)

PRIX SUD ÉCRITURE: Bourse pour une résidence d’écriture en Tunisie

  • Dear Ajayi, projet de fiction de Damilola ORIMOGUNJE (Nigéria), produit par Bose OSHIN – 2o9ine Films (Nigéria)

PRIX INSTITUT FRANÇAIS « PARCOURS »: Invitation offerte par l’Institut français Paris aux réalisateur/trice et producteur/trice de l’un des projets du Ouaga Film Lab au Fespaco 2023.

  • We, people of the Islands, projet de documentaire de Elson SANTOS (Cap Vert), produit par Lara SOUSA – Kulunga Filmes – (Mozambique)

PRIX MEDIENBOARD BERLIN-BRANDENBURG (BerlinAiR-Nipkow): Bourse pour une résidence d’écriture de 3 mois à Berlin (Allemagne)

  • Aisha Can’t Fly Away Anymore, projet de fiction de Morad MOSTAFA (Égypte), produit par Sawsan Yusuf Sawsan YUSUF – Bonanza Films – (Égypte)

PRIX FIDADOC: Bourse pour un atelier de développement de projet documentaire au Festival international de film documentaire d’Agadir (Maroc)

  • Life after Diamonds, projet documentaire de Solange KONE (Côte d’Ivoire), produit par Arnold SETOHOU – New Direction Films (Bénin)

PRIX GROUPE OUEST / Sélection annuelle 2022: Présélection d’un projet de long-métrage à la sélection annuelle au dispositif de coaching d’auteurs francophones du Groupe Ouest

  • Dear Ajayi, projet de fiction de Damilola ORIMOGUNJE (Nigéria), produit par Bose OSHIN – 2o9ine Films (Nigéria)

PRIX WORLD CINEMA FUND – AUDIENCE DESIGN: Consultations et mentorat pour développer une stratégie complète de conception du public pour un projet de long-métrage.

  • Dear Ajayi, projet de fiction de Damilola ORIMOGUNJE (Nigéria), produit par Bose OSHIN – 2o9ine Films (Nigéria)

PRIX ALCA de la Nouvelle-Aquitaine en collaboration avec Poitiers Film Festival: Bourse pour participer aux « Ateliers Jump In » du Poitiers Film Festival et 4 semaines de résidence à la Villa Bloch

  • Congo Boy, projet de fiction de Rafiki FARIALA (République Centrafricaine), produit par Vicky Nelson WACKORO – Makongo Films (République démocratique du Congo)

ROTTERDAM LAB: Bourse pour un·e producteur·trice pour participer au Rotterdam Lab pendant le IFFR – Festival International du Film de Rotterdam (Pays-Bas)

  • Our Sweet Hell, projet de fiction de Katya ARAGÃO (São Tomé et Príncipe), produit par Sévérine CATELION – Merveilles Production (Bénin)

PRIX DES ATELIERS DE L’ATLAS DU FESTIVAL DE MARRAKECH: Consultation en ligne avec un expert scénariste

  • Our Sweet Hell, projet de fiction de Katya ARAGÃO (São Tomé et Príncipe), produit par Sévérine CATELION – Merveilles Production (Bénin)

PRIX MIRADAS DOCS:
Présélection d’un projet pour une bourse de participation au forum de pitch Miradas Docs pendant le Festival international de films Documentaires Guía de Isora (Iles Canaries, Espagne)

  • Shadow Runner, projet de fiction de Karanja NG’ENDO (Kenya), produit par Joan NJERI – Purple Mango Production (Kenya)

Sélection à l’incubateur  d’écriture à MiradasAfro

  • John Carlos, le shérif de Ouidi, projet de documentaire de Gaston BONKOUNGO (Burkina Faso), produit par Carine Stella NZANG ASSOUMOU – Diam Production (Burkina Faso)

PRIX CANAL PLUS: Bourse d’écriture et de mobilité

  • The Spirits & Black Lioness, projet de série de Christian MOKUBA (Congo RDC), produit par Deirdre JANTJIES – Na Aap Productions – (Afrique du Sud)
  • Le Grand Transporteur, projet de série de Latigone N’GOMA (Côte d’Ivoire) produit par Alassane Sy – Boucan Production (Sénégal)

RED SEA FILM FESTIVAL: Bourse de développement pour des consultations à différents stades du projet (Arabie Saoudite)

  • Commandanté Titina Sila “Victoria Certa”, projet de documentaire de Diao SAMBA (  Sénégal), produit par Pape Abdoulaye SECK SangomArt Original – (Sénégal)

Nous remercions vivement nos partenaires qui nous ont permis de réaliser cette édition, offrant ainsi à la jeune génération de cinéastes du continent africain de continuer à se rencontrer et à créer ensemble.

Aisha Can’t Fly Away Anymore

Synopsis

Aisha est une jeune femme somalienne de 26 ans qui travaille comme aide-soignante auprès de personnes âgées, à Ain-Shams, un quartier au cœur du Caire. Elle y découvre la société souterraine d’immigrés africains et les tensions qu’entretiennent les différents groupes. En plus de la routine et de la pression associées à son travail, et d’une relation sans avenir avec un cuisinier égyptien, Aisha se retrouve impliquée dans le gang qui contrôle son quartier, qui la fait chanter et l’oblige à voler les clés de ses patients. Elle voit ses rêves et ses pires cauchemars s’entrecroiser à sa réalité, ce qui la mène dans une impasse.

Commandanté Titina Sila “Victoria Certa”

Synopsis

Ernestina « Titina » Sila, trente ans, (1943- 1973) est une héroïne et martyre Bissau Guinéenne, camarade de lutte d’Amilcar Cabral pour l’indépendance de son pays. Sa figure de femme militaire et guerrière commandant une armée de plus de mille hommes contraste avec celle « carte postale » de la femme africaine toujours un fagot de bois sur la tête et un enfant au dos. Avec ma camionnette (à l’image de mon père), j’embarque photos, images, vidéos d’archives et coupure de presse pour sillonner la Guinée-Bissau et me faire raconter Titina Silà par ses proches, ses camarades de luttes politiques et aussi par des Guinéens.

Je vais aussi interroger des chercheurs, des journalistes, des politiques et des personnes anonymes sur la place qu’occupe encore aujourd’hui Titina Silà, dans le cœur des Bissau-Guinéens.

 

Congo Boy

Synopsis

Bangui, République centrafricaine. Albert a 16 ans et il vient de découvrir le monde de la musique. Il est fasciné par ce milieu et rêve d’y faire sa vie, malgré les remontrances de ses parents qui veulent absolument le voir faire de grandes études. Avec ses amis musiciens, Rafiki vit dans l’insouciance de son âge. Pourtant Rafiki n’est pas un Centrafricain comme les autres. C’est un réfugié. Ses parents ont fui le Congo quand il était tout petit et leur statut à Bangui reste très précaire. Quand son père entreprend des démarches pour obtenir la nationalité centrafricaine, l’affaire tourne mal, les deux parents sont envoyés en prison. À 16 ans, Rafiki se retrouve seul et sans aucun soutien. Il doit s’occuper de ses 4 cadets et de surcroît trouver l’argent pour faire libérer ses parents. Contre toute attente, la musique va alors l’aider.

Dear Ajayi

Synopsis

Dear Ajayi est un film qui se déroule au Nigeria à la fin des années 1990. Il suit l’histoire de deux sœurs : Ade Ajayi, une chrétienne dévouée qui subvient aux besoins de sa famille, et Titi Ajayi, une chanteuse locale qui se sent détestée par sa sœur en raison de son style de vie séculaire.

Toutes deux ont la responsabilité de s’occuper de Mama, leur mère paralysée, peu après le décès de leur père. Un «film noir» avec toutes les nuances de la tristesse implacable contre l’espoir sincère des protagonistes.

John Carlos Le sherif de Ouidi

Synopsis

Issa Bougma est né le 28 juin 1960 à Ouidi, un quartier de la ville de Ouagadougou. Un jour en regardant un film western, il a été touché par le jeu de l’acteur italien Franco Nero. Il décide alors de franchir le pas. Il adopte l’habillement des acteurs de films de cow-boy, leur style et leurs répliques. Dès lors il se fait nommer « John Carlos, le Shérif (maj) de Ouidi » et crée son propre monde, son univers à l’instar d’un film de fiction. Il patrouille quotidiennement les rues du quartier.

Aujourd’hui, il a 62 ans. Le quartier s’est modernisé et la plupart des lieux qu’il fréquentait ont disparus. Les salles de cinéma et les lieux de distraction d’antan ont fermé mais John Carlos le shérif subsiste toujours. C’est pourquoi je pars à la rencontre de personnage pour comprendre sa philosophie, ses motivations et m’immerger totalement dans son monde.

Le grand transporteur

Synopsis

Dakar, grande mégalopole tournée vers l’océan, est aujourd’hui l’une des plus importantes plaques tournantes du trafic de cocaïne. Abass Diao, 19 ans, se présente comme étant originaire du Fouta fraichement débarqué́ à Dakar. Il a une qualité particulière, il a hérité de son père, celui du pouvoir mystique de l’eau. Il utilise ses qualités de nageur pour le service d’un baron de la drogue, Ali Kande, plus connu sous le nom de « Grand Transporteur de Dakar », qui est en quelque sorte le Don Corleone sénégalais.

Mais Ali vieillit, son business est menacé et ses enfants ne sont pas prêts pour lui succéder. Par son talent et sa force de caractère, Abass gagne la confiance du parrain qui voit en lui un successeur potentiel. Alors qu’Abass devient incontournable, les ennemis du présent et fantômes du passé lui mènent la vie impossible

 

Life after Diamonds

Synopsis

En 1947, le sous-sol riche de cette partie de la Côte d’Ivoire engendre la ville de Tortya. Vingt sept ans plus tard, la société d’exploitation SAREMCI ferme. Alors commence l’aventure de l’exploitation artisanale des anciennes mines de diamants. Bien qu’ayant fourni au monde des millions de carats de diamant, Tortya reste une ville austère avec une population pauvre. Des premières populations installées avec l’ouverture des mines de diamant à aujourd’hui, la ville garde le même aspect comme si le temps s’y était arrêté. Mais dans le fond, l’exploitation de la pierre précieuse a dégradé le riche écosystème dans lequel baignait Tortya et ses terres. Partie à l’âge de 7 ans, Foloki, 40 ans, fait un retour aux sources. A travers trois générations d’âge, elle partage ses beaux souvenirs mis en opposition avec la réalité actuelle, les ambitions de Tortya et sa population.